Ce CTC se tient après un été particulièrement dévastateur pour le climat. Des méga feux à la sécheresse généralisée qui perdure, tout confirme l’urgence d’une bifurcation écologique. Le gouvernement actuel est pourtant loin d’avoir pris la mesure de la gravité de la situation. L’ensemble du monde de la recherche scientifique, et notamment les membres du GIEC, le martèlent à l’envi, nous n’avons plus le choix. Il nous reste deux ans pour changer notre rapport au monde et pour pouvoir continuer de rendre notre planète vivable pour le futur. Chacun et chacune à sa place doit aujourd’hui prendre conscience de cette situation, à la PJJ aussi.
Le contexte social et politique est aujourd’hui particulièrement inquiétant ; Le dégel du point d’indice de 3,5 % est loin de répondre aux attentes des personnels, après plus de 10 ans de gel et avant d’entrer dans une période d’inflation très forte. Nous ne nous contenterons pas de rustines sur les salaires.
Avec notre fédération, nous exigeons que soit rapidement concerté un mécanisme pérenne d’indexation des salaires sur l’augmentation des prix ainsi que l’ouverture de négociations portant sur les carrières et les rémunérations. La situation impose également une négociation immédiate sur l’ensemble des grilles et carrières, intégrant des mesures ambitieuses pour parvenir notamment à une égalité professionnelle entre les femmes et les hommes. C’est aussi un enjeu de société afin de retrouver l’attractivité de nos métiers et donc de l’existence des services publics répondant aux besoins de la population sur l’ensemble des territoires.
Cette absence de reconnaissance salariale globale ne semble cependant pas avoir de limites dans la maltraitance des personnels. En effet, depuis plusieurs semaines et mois, nous avons accompagné un mouvement de colère et une mobilisation de l’ensemble des personnels qui se sont vus exclus du bénéfice du Ségur ; Ce complément de traitement indiciaire qui est venu, en partie, reconnaître la pénibilité du travail social est inacceptable par son traitement inégal dans l’ensemble des ministères et à la PJJ en particulier.
À la PJJ, suite à la conférence des métiers de la filière éducative et sociale du 18 février 2022 votre prédécesserice à la direction de la PJJ annonçait le 21 avril, l’extension du complément de traitement indiciaire (CTI) de 183 euros aux métiers de la filière socio-éducative mais en excluant les adjoints.es administratives.tifs, les secrétaires administratif.ves, les attaché.es, les infirmier.es, les directrices et directeurs de service, les personnels des DT et DIR, les stagiaires et les formatrices et formateurs de l’ENPJJ, mais aussi les apprentis et les personnels en position normal d’activité. Excusez du peu.
Plusieurs organisations syndicales ont décidé de s’opposer à cette décision inique, notamment pour les professionnel.les de la filière administrative et technique qui perçoivent les plus bas salaires de la Fonction publique puisqu’elles et ils sont en catégorie C.
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