Que la hiérarchie territoriale organise un temps fort chaque année pour permettre d’engager des réflexions sur les politiques régionales ou territoriales est une bonne chose en soi. Malheureusement, pour cela il faut que la parole soit libre, qu’on soit réellement entendu et que ces échanges engagent des changements dans nos missions et nos conditions de travail. Cela n’est plus le cas depuis un certain moment. A l’image des consultations pour les états généraux de la Justice ou du placement à la PJJ. Ce n’est qu’un simulacre de débat professionnel. Des peines de stage, aux RRSE à J+1, aux présences aux audiences de culpabilité, en passant par les placements imposés aux foyers par la Dt et les injonctions faites par la Dt à l’insertion, tout concoure à une dynamique inverse de celle qui nous est proposée une fois l’an. Et que dire du mépris de la PJJ en termes de reconnaissance salariale ?
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