Le code de la justice pénale des mineur.e.s (CJPM) est entré en vigueur le 30 septembre 2021. Pendant les deux ans qui l’ont précédé, le SNPES-PJJ/FSU en a dénoncé les limites, les écueils, les difficultés d’application, les conséquences de ce texte, tout en rappelant son opposition radicale et mis en garde contre la dénaturation profonde des missions éducatives auprès des jeunes et des familles.

D’ores et déjà, certaines de nos critiques se vérifient. Ainsi, loin de revêtir un caractère exceptionnel, comme cela nous était annoncé, les audiences uniques sont largement utilisées dans beaucoup de grandes juridictions. En conséquence, des pressions se font déjà ressentir sur les équipes éducatives en termes d’exigence de RRSE, de rapports éducatifs datant de moins d’un an, de présence ou non aux audiences. Comme nous l’avions prédit dans nos alertes, ce sont les jeunes récidivistes et les mineur.e.s isolé.e.s étranger.ère.s qui en payent particulièrement les frais.

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