En ce jour d’appel à la grève, le SNPES-FSU/PJJ est convoqué par la DT afin d’aborder différents points notamment sur la réorganisation du prochain service du roannais et sur la circulaire territoriale du télétravail.
Les deux points ont pourtant déjà été présentés en amont par les cadres aux agents. Les dés en sont jetés sur les points en discussion, en revanche rien n’est acté pour les « imprévus » qui nécessitent de la réactivité sur les unités.
Exit la bienveillance apparente autour des discussions sur un télétravail nécessairement souple, puisque tout est codifié dans un cadre plus rigide que celui que la circulaire demande et même plus stricte que la note inter-régionale !
Les agents devront se contenter, après avoir dépassé des appréciations subjectives sur leur supposé manque d’autonomie, de 2 journées maximum par mois de télétravail et selon les corps de métier. Et que dire des modalités d’évaluation de cette autonomie qui passeraient par le CREP…
Quel mépris pour nos mobilisations précédentes dans un contexte de crise sanitaire qui a laissé tous les agents épuisés ! Après l’attribution de primes COVID iniques, ce découpage des professions nous paraît comme un prétexte supplémentaire au clivage et à l’infantilisation.
La DT prétend encore faire croire que les agents s’enthousiasment de ces projets en les bousculant tous en même temps. Ainsi, elle se félicite d’un projet de restructuration d’un service unique sur le roannais, qui avait été pourtant détruit quelques années auparavant.
Le balancier des fausses nouvelles ne cesse de cadencer la vie des unités alors qu’il n’est plus temps de penser aux conséquences sur les agents et les demandes qui pèsent sur eux en plus de leur charge de travail pour retricoter ce que la ligne hiérarchique détricote au prétexte de la nouveauté.
Que dire de l’absence de ligne hiérarchique dans le STEMO de Saint-Étienne qui se retrouve sans RUE et sans directeur.ice de service au grand profit des agendas de direction. Quelle réponse faites-vous à ces béances de ligne hiérarchique à l’heure même où il faudrait être prêt à accueillir une réforme qui transforme radicalement nos professions ?
Que dire de la contenance de notre direction lorsqu’un incident grave advient au sein de l’un de nos établissements ? Encore une fois, l’UEHD-R se retrouve confrontée à des faits graves que l’impréparation de notre DT vient cruellement accentuer. Les agents craignent plus que jamais la répétition de faits violents tant ils.elles peinent à être entendu.e.s dans leurs propositions et besoins. Si la DT tend à banaliser les faits violents qui surviennent au détriment des jeunes et des équipes, nous ne tolérons pas ce manque de considération.
Nous, SNPES-PJJ/FSU boycottons ce CTT tant il apparaît que nous ne sommes entendu.e.s sur aucune de nos réflexions professionnelles et sur aucune considération des jeunes et de leurs familles. Nous refusons le simulacre d’un dialogue social.
La section de la Loire SNPES-PJJ/FSU
Lire la déclaration……http://snpespjj.fsu.fr/wp-content/spip/snpespjj/IMG/pdf/dec…