Lors de la conférence salariale, très peu de choses ont été annoncées :
dans l’immédiat, la ministre a annoncé qu’au 1° octobre, l’indice minimum passerait à 340 (et non à 337 comme ce qui avait été annoncé en
juillet dernier). C’est un ajustement à la progression du SMIC, ce qui évite la mise en place d’une indemnité différentielle qui aurait été versée aux agents concernés sans cela… mais c’est beaucoup moins bien qu’une revalorisation de la valeur du point, ce que la FSU a exigé. Par ailleurs, nous avons noté que cela crée un tassement de la grille, ainsi par exemple la grille du 1° grade de catégorie C va désormais de l’INM 340 à 382 soit un « gain » de 42 points en 19 ans … et cela a aussi un impact de comparaison avec les catégories B pour qui les écarts avec les C diminuent…et in fine cela s’inscrit dans une logique de tassement des grilles.
Concernant la suite, la ministre a annoncé le lancement d’un « cycle de discussions », pour toutes les organisations syndicales dont la FSU ont évidemment noté le calendrier dans lequel cela s’inscrivait, à quelques mois de la fin du quinquennat, cela interroge fortement sur l’objectif de ces réunions.
La FSU a rappelé sa demande de dégel de la valeur du point, nous avons demandé 5% tout de suite. L’inflation annoncée rend d’autant plus urgente l »indexation de la valeur du point. Nous avons dénoncé le développement des régimes indemnitaires très inégalitaires. Nous avons posé la question de l’égalité femmes hommes qui devait être travaillée.
Ce sont tous ces sujets qui doivent être abordées si on veut traiter la question salariale des fonctionnaires avec sérieux et ambition. Pour la FSU et l’ensemble de ses syndicats, dont le SNPES-PJJ/FSU , c’est la mobilisation des salariées du public qui doit être la clé de déblocage des salaires. Prochain rendez-vous le ( octobre 2021 dans la rue partout en France !
Lire le communiqué de la FSU sur la conférence salariale……http://snpespjj.fsu.fr/wp-content/spip/snpespjj/IMG/pdf/fon…