La rentrée cette année est marquée par la poursuite de la crise sanitaire liée au coronavirus ; crise qui met en évidence les carences du système capitaliste libéral, notamment au regard de sa politique de santé publique. Les choix financiers du gouvernement confirment la poursuite du dépouillement des moyens des services publics au profit de grandes entreprises, pourtant promptes à licencier après avoir bénéficié de soutiens financiers substantiels. Pourtant, lors des crises financières ou sanitaires de ces dernières décennies, ce sont bien ces mêmes services publics qui ont assuré la protection des personnes les plus en difficulté. En dépit des alternances politiques et l’avènement du « nouveau monde », nous subissons une vague ultra libérale qui s’attaque au principe de la Fonction Publique et au statut des fonctionnaires qui la composent et la font vivre. La loi de transformation de la Fonction Publique votée en août 2019 en est un outil très efficace tant elle démantèle le fondement même des services publics.

Le ministère de la Justice n’échappe pas à ce mouvement et doit subir depuis des années l’absence de revalorisation des statuts de ses agents, l’avancement et le traitement au mérite, la mise en place des lignes directrices de gestion en lieu et place des CAP et de profondes modifications de ses missions.

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