Depuis le début de la crise sanitaire, nombreux sont les collègues qui nous ont alertés sur la gestion de la crise par la DT. La qualité de la communication, de l’écoute et du concept élastique de la bienveillance envers les personnels était au départ très aléatoire. Nous avons ainsi plusieurs fois interpellé le niveau territorial, puis régional, notamment pour les personnels du foyer des Provençales, mais aussi pour certains services de milieu ouvert. Le dialogue social semblait, au départ, complètement remisé au placard.

Nous avons déjà pu constater que l’envoi de la plaquette ronflante et boursouflée du projet territorial, avec diligence et ostentation, peu avant la crise, manifestait un désintérêt absolu pour le dialogue social. Ce constat inclinait à considérer que la Dt et les directions de service pouvaient gérer la vie institutionnelle de la PJJ du territoire à travers leurs tableaux de bord. La tragique suite des évènements aura au moins permis de démontrer que sans les fonctionnaires sur les terrains, rien n’est possible.

Nous avons donc demandé une rencontre avec la Dt sur les différents PCA (Plan de continuité d’activité). A la fois pour en dénoncer les incohérences, mais aussi pour obtenir un nécessaire réajustement avec la réalité des terrains et les besoins en matière de sécurité sanitaire pour les jeunes et les professionnel.les. Les moyens techniques n’étant pas encore en adéquation avec la situation à la PJJ, nous avons accepté de nous déplacer à la dt, avec toutes les mesures de précaution d’usage. Le Dt, sans la présence de la DTA, a demandé la présence du directeur de service de l’EPEI et le bureau syndical avait une délégation de trois professionnel.les de l’EPEI.

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