Ce Comité Technique Ministériel se poursuit dans un contexte de mobilisation contre le projet de réforme des retraites qui dure maintenant depuis 2 mois.

Trois organisations, dont la FSU, représentant 8 sièges au CTM vous ont adressé officiellement une demande de report de cette instance au titre d’une appel national à la mobilisation et à la grève. A cet instant et en dépit d’une interpellation directe de la ministre le 4 février nous n’avons reçu aucune réponse officielle à notre demande si ce n’est l’envoi de documents.

Le mouvement social actuel n’est pas anecdotique ni invisible, il est d’ampleur et démontre la détermination des salarié.e.s du public comme du privé et des organisations syndicales soutenus par une grande partie de la population, à faire barrage à un projet de reforme des retraites injuste qui fait fi de la solidarité intergénérationnelle.

En passant ainsi en force et en imposant un CTM à l’ordre du jour lourd de conséquences pour les personnels de ce ministère ce 6 février, vous méprisez ce mouvement social, les personnels en grève (présent.e.s ce matin en bas du ministère et dont certain.e.s sont autour de la table) et les organisations syndicales qui le portent. Vous confirmez une fois de plus que le « dialogue social » tel que vous le pratiquez n’est en fait qu’une façade destinée à servir les intérêts de votre politique au détriment des droits et conditions de travail des personnels de ce ministère que nous défendons !

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Le CTM du 6 Février 2020 s’est tenu alors que les Organisations Syndicales avaient appelé à une nouvelle journée de mobilisation nationale contre la réforme des retraites et que plus de cent-cinquante professionnel-les s’étaient rassemblé-es devant le ministère de la Justice pour montrer leur profond désaccord sur ce que le gouvernement entend faire du statut général des fonctionnaires.
La séance a donc repris avec l’examen des lignes directrices pour la DAP puis pour la PJJ.
La FSU Justice a rappelé son opposition au profilage des postes et à la suppression des cotations qui donnent le barème. Plusieurs amendements ont été portés par la FSU en ce sens, notamment pour le maintien de la mobilité au barème pour les cinq corps spécifiques de la PJJ (éducateur-trices, CSE fonctionnel-les et non fonctionnel-les, psychologues, professeur-es techniques, directeur-trices), les corps spécifiques de la DAP qui y étaient jusqu’à présent soumis et les corps communs comme les ASS et les adjoint-es techniques en hébergement. Ces amendements ont pour certains d’entre eux, obtenu l’unanimité des Organisations Syndicales mais n’ont pas été retenus par un Secrétariat Général arc-bouté sur son projet destructeur qui met l’arbitraire au cœur du système de mobilité.

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