Cette CAP d’avancement des psychologues se tient dans un contexte social extrêmement tendu. CETA, Loi Blanquer, réforme de l’assurance chômage, des retraites : les fronts de lutte se multiplient et particulièrement dans la Fonction Publique où une restructuration inique est venue s’ajouter aux conflits sectoriels.

La PJJ, comme d’autres administrations, est aujourd’hui bousculée par trop de vents contraires, qui créent une sidération chez les personnels surnageant pour garder le sens de leurs missions : code de justice pénale des mineur.e.s, réformes statutaires bâclées ou inabouties pour ce qui concerne les psychologues, l’Administration Centrale multiplie les négligences coupables sans jamais s’interroger sur elle-même, sans jamais douter un seul instant que ces bévues puissent entamer la confiance qu’elle impose en permanence, sans discuter avec ses agents. Pire, elle continue obstinément, sans s’inquiéter de perdre au passage ses propres cadres, comme l’ensemble des professionnel.le.s de terrain. Quel avenir pour une institution quand la tête s’est à ce point déconnectée du réel ? Comment ne pas s’alarmer lorsqu’une direction qui « oublie » par exemple l’existence du décalage horaire dans l’organisation d’un concours, vous demande de lui faire confiance pour la gestion de ses ressources humaines ?

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