Lors de la Grande Conférence sociale des 20 et 21 juin 2013, les pouvoirs publics ont
manifesté leur intention de renforcer le dialogue social, ce qui ne saurait se faire sans « la promotion de l’engagement syndical et professionnel et sans la valorisation des parcours et des expériences militantes ». Il apparaît alors nécessaire de rappeler les grands principes de la liberté syndicale.
La liberté syndicale est au coeur des droits fondamentaux des salarié.e.s et permet à la démocratie de s’exercer dans les relations de travail. Il s’agit d’une liberté constitutionnellement protégée, comportant deux grandes dimensions. Elle vise d’abord la liberté individuelle de défendre les droits et les intérêts par l’adhésion au syndicat de son choix. Elle vise également la liberté collective de créer un syndicat professionnel.
Le syndicat doit avoir un objet et une cause licite. L’article L2131-1 du Code du travail énonce que « les syndicats professionnels ont exclusivement pour objet l’étude et la défense des droits ainsi que des intérêts matériels et moraux, tant collectifs qu’individuels, des personnes mentionnées dans leurs statuts. »
Le SNPES-PJJ/FSU s’efforcera donc toujours de dénoncer les inégalités de traitement et les injustices, qu’elles soient à l’encontre des personnels ou des enfants et de leur famille les plus en difficulté. Est il-nécessaire de rappeler le caractère primordial de l’intérêt supérieur de l’enfant, inscrit dans la Convention internationale des droits de l’enfant (Cide) que le SNPES-PJJ /FSU défend ?http://snpespjj.fsu.fr/wp-content/spip/snpespjj/IMG/pdf/ctt_…