Depuis maintenant un an, le président Macron et son gouvernement mènent à marche forcée une politique de droite ultra-libérale en faveur des « riches ». Celle-ci fragilise toujours plus et de manière brutale les classes sociales les plus démunies. Cette analyse est corroborée par l’Observatoire français des conjonctures économiques, selon lequel « les 5 % de ménages les plus aisés capteraient 42% des « gains »
liés aux réformes. Un nouveau projet de coupes budgétaires sans précédent est en cours de préparation pour réduire et annihiler les dispositifs de solidarité et d’aide. Tout cela traduit un acharnement à détruire les acquis sociaux déjà mis à mal par les gouvernements précédents.
Cela se traduit aussi par la poursuite de la mise en cause des libertés individuelles et collectives. L’ignominie a atteint une nouvelle étape avec le vote de la loi « asile/immigration », texte extrêmement hostile aux étrangers, qui bafoue tous les droits fondamentaux. Par exemple, rien dans ce texte ne contribue au respect
de l’article 3-1 de la Convention internationale des droits de l’enfant, qui rappelle la prévalence de l’intérêt supérieur d’un mineur dans toutes les décisions le concernant. Les député.es ont choisi de ne pas interdire la rétention administrative des familles et enfants, en rejetant les amendements allant dans ce sens.
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