NON AU PLACEMENT DES MINEURS MARTINIQUAIS AU BANC DE L’OUBLI :
LE MÊME DROIT A L’ÉDUCATION POUR TOUTES ET POUR TOUS.
Faisant le constat de l’échec de certains placements de mineurs ultramarins (Martinique, Guadeloupe et Guyane) dans des établissements de l’hexagone, la DIR IDF/OM rédige un courrier aux DT/OM le 6 octobre 2015. Ce dernier, visant à limiter le risque de « déracinement » et par conséquent la « surenchère supposée » dans la spirale de la violence des mineurs, rend les DT/OM et la DIR-IDF/OM seuls experts de ces problématiques, estimant par la même insuffisant le travail réalisé en amont par les équipes éducatives.
Ce courrier, invalidant tout projet éducatif, quand bien même répondrait-il au cahier des charges de la DIR, place les professionnels et les usagers de la Martinique ( et des autres DOM et TOM) dans une impasse et tend à remettre en question la notion de continuité éducative, pourtant chère à notre administration (note d’orientation de C. SULTAN) et au-delà la notion même d’égalité des chances !
Depuis plus d’un an, les personnels du STEMO Martinique (UEMO Atlantique et Caraïbes) alertent sur leurs difficultés à mettre en œuvre ces procédures. Ne s’estimant ni entendus ni soutenus par la DT, pourtant interpelée à plusieurs reprises, un courrier, signé par l’ensemble des professionnels de l’UEMO Caraïbes, a été adressé à la Directrice de la PJJ.
La rigidité et le caractère incontournable du courrier de la DIR rendent inopérants les projets de placements hors du territoire en faveur des jeunes Martiniquais, y compris lorsqu’ils répondent et font l’objet d’ordonnances judiciaires. Interpellés par les magistrats, l’axe de défense de notre hiérarchie se limite à invoquer le non-respect des procédures par les agents alors que celles-ci sont appliquées.
Lire la suite……http://snpespjj.fsu.fr/wp-content/spip/snpespjj/IMG/pdf/trac…