La journée organisée par le Syndicat de la magistrature, par le SNPES-PJJ et la CGT Justice-PJJ qui s’est tenue samedi 28 janvier à la bourse du travail à Paris avait comme objectif de préciser leurs ambitions « pour une justice des enfants et des adolescent (es) protectrice et émancipatrice ». Marwan Mohammed, sociologue, et Christophe Daadouch, juriste, sont tombés d’accord sur la nécessité d’orienter la recherche sur « la sortie de la délinquance ». Pour le sociologue il s’agit de poursuivre par ce biais la question du « pourquoi on est sur la primauté éducative ». « L’interrogation doit porter sur les sorties de la délinquance et non la prévention de la récidive ».
Mieux comprendre un parcours qui connaît le plus souvent un terme à l’âge de 25 ans, éviter les stéréotypes qui renvoient à une »l’idéologie gestionnaire » qui fait de l’enfant un « responsable de sa trajectoire tout comme est responsable l’homo economicus », comme le souligne Hervé Hamon, ancien président du tribunal pour enfants de Paris. Et M. Mohammed de remarquer : « On connaît le pourcentage de récidives, pas le pourcentage des réinsertions… ».
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