Paris, le 28 juillet 2023
LETTRE OUVERTE A LA DIRECTRICE DE LA PJJ
Le 5 juin 2023, une délégation d’adjoint.es administratif.ves a été reçue par la directrice de la PJJ.
Cette audience de près de trois heures faisait suite à leur mobilisation pour revendiquer le Ségur pour toutes et tous, que le SNPES-PJJ/FSU porte avec force depuis l’annonce du Ségur à la PJJ et plus particulièrement le complément de traitement indiciaire pour les personnels de la PJJ.
Nous avons engagé depuis plusieurs mois un recours au conseil d’Etat pour que cette inégalité de traitement soit condamnée. La procédure est toujours en cours. L’administration a osé déposé un « mémoire en défense » pour dénier ce droit aux personnels et nous attendons désormais l’audience.
La colère monte chez les personnels exclus et tout particulièrement chez les personnels administratifs. Le plan de requalification est d’une injustice flagrante montrant le mépris de l’administration pour reconnaitre le travail quotidien de ces agents. Les adjoint.es administratif.ves représentent aujourd’hui le corps de métier le plus mal traité à la PJJ. Alors qu’aucun service ne pourrait fonctionner et remplir ses missions de service public dans de bonnes conditions sans eux et sans elles. Ca ne peut plus durer.
Le 5 juin 2023 , Mme Nisand a annoncé la création d’une prime pérenne de 230 euros bruts pour les adjoint.es administratif.ves dès le mois de juillet, tout en précisant qu’ils attendaient la validation du secrétariat général. Et depuis ? Pas de son, pas d’image.
Comment peut-on mépriser avec une telle violence ces personnels indispensables au bon fonctionnement des services de la PJJ ? Pourquoi la DPJJ ne communique-t-elle pas sur cette prime ? Quelle légitimité peut-on encore accorder à la parole de l’administration quand de telles annonces ne sont pas suivies des faits et qu’en plus, aucune communication n’est apportée aux personnels ?
Nous vous interpellons donc, madame la directrice de la PJJ, pour que les personnels concernés puissent enfin savoir ce qu’il advient des engagements de la DPJJ au risque que le peu de crédit qu’il reste à votre administration ne se perde à jamais.