1. Mobilisons-nous toutes et tous par la grève les 11 et 12 novembre et le jeudi 16 novembre 2023.

Le SNPES-PJJ/FSU Auvergne, constate que depuis plusieurs mois, une importante dégradation de la situation des services notamment en raison :

d’un management autoritaire et technocratique ne s’appuyant que sur la politique du chiffre et aux dépends de la qualité de la prise en charge et du bien-être des personnels auquel s’ajoute un manque de considération de l’administration pour le travail de celles et ceux-ci. Force est de constater que ce climat basé sur des injonctions « à faire » s’impose de plus en plus jusqu’à obliger les agent.e.s à prendre en charges des missions ou des projets qui s’ajoutent à leur travail.

d’une situation tendue et de manque de moyens humains dans les services de milieu ouvert, d’insertion et d’hébergement qui a pour conséquence de dégrader la qualité du service public d’éducation de la PJJ. Une situation qui tend à imposer de manière directive une charge de travail supplémentaire et parfois massive aux agent.e.s des autres unités (MJIE etc.).

Une désorganisation et un manque d’anticipation qui entraînent des situations aberrantes, que paient les services de terrain. Comme le remplacement d’un véhicule thermique par un véhicule électrique dans une unité assurant la PEAT, sans communication préalable, sans dispositif adéquat de recharge et dont les tentatives d’utilisation se soldent déjà par des expériences qui seraient comiques et seulement ubuesques si elles n’entravaient pas, en plus, la réalisation des missions.

d’une situation indigne et dangereuse sur le plan sanitaire et professionnel concernant les locaux des UEMO de Cusset et de Montluçon. A ce jour, et malgré le danger qu’encoure le public accueilli et les collègues, l’administration ne donne pas de suite aux demandes et démarches qui sont faites pour trouver de nouveaux locaux.

d’une absence de considération de l’administration envers les personnels ainsi que de leur travail.
une gestion des personnels non titulaires, qui loin d’être bienveillante et humaine les réduit à des variables d’ajustement pour gérer le plafond d’emplois ou imposer la mise en œuvre de projets nationaux en fonction d’une charge d’activité mesurée de manière arbitraire, comptable et totalement déconnectée de la charge réelle des services.

Malgré nos alertes, la mobilisation du 26 octobre et l’audience du 31 octobre 2023, la direction territoriale n’a apporté aucune des réponses que nous pouvions attendre pour une résolution de la situation de crise que connaissent les services de la PJJ Auvergne.

Pour l’administration, les revendications que nous portons sur les moyens sont essentiellement du ressort de la direction régionale Centre-Est qui doit apporter des réponses lors des arbitrages qui auront lieu la semaine du 13 novembre 2023. Les revendications que nous portons concernant le management de la DT sont, elles, totalement de son ressort. Il ne tient qu’à notre direction territoriale de changer sa manière de diriger les services. Il lui appartient de remettre au cœur de son « management » l’intérêt des mineurs et des familles, de prioriser les conditions de travail des personnels, de réaliser des partenariats au plus près des besoins des services et de valoriser le travail des terrains plutôt que d’imposer des projets ou des orientations qui ne servent que ses objectifs de communication.

Pour pouvoir faire entendre nos revendications à la DT et à la DIR, nous appelons tous les collègues à la mobilisation, notamment par la grève le week-end du 11 et 12 novembre 2023 et pour la journée du jeudi 16 novembre 2023. D’ores et déjà nous faisons une demande d’audience à la direction régionale.

Pour que la réalité des personnels et des services de la PJJ soit visible et audible : mobilisons-nous toutes et tous ensemble !

Nous mettons en place, une caisse de grève pour la solidarité envers les collègues qui se mobilisent sur plusieurs journées.

Lien vers la caisse de grève : https://www.helloasso.com/associations/snpes-pjj-fsu/formulaires/3