Monsieur le Président, il y a quelques semaines, vous preniez vos fonctions à la Protection Judiciaire de la jeunesse. Il y a un an tout juste, c’est votre prédécesseuse, que nous accueillions dans les mêmes conditions. Ce turn-over n’est pas bon signe. Vous arrivez dans une Institution singulière.
On vous parlera de la fierté de contribuer à l’éducation des jeunes les plus en difficulté, on vous parlera de la complexité de l’adolescence et en écho, de celle du terrain. On vous en parlera mais vous en resterez loin… très loin… Pour cette première déclaration préliminaire, ce sont ces adolescents que nous voulions mettre en valeur, car Monsieur le Président, notre travail à tous, le vôtre, le nôtre, n’a de sens que parce qu’il est en lien avec la mission de la PJJ auprès des adolescents. On peut être éducateurs, psychologues, assistant de service social ailleurs, on peut être Directeur des Ressources Humaines, juristes ou même attaché d’administration ailleurs… Mais aujourd’hui, quel que soit notre statut, titulaires, contractuels, détachés… c’est à la PJJ, donc au service des adolescents, que nous exerçons, vous et nous.