Monsieur le Président,
Nous avons hésité quant au fait de siéger ce jour eu égard à l’absence de considération pour les représentants siégeant en CSA (cf. note de la DPJJ en date du 1ier février 2024), et en accord avec les organisations syndicales nationales qui boycottent les instances de ce qui est appelé abusivement « dialogue social ».
Quelles réponses donne l’administration au mal-être professionnel grandissant, au recul de l’attractivité de nos métiers, à l’augmentation des services en difficulté, aux risques psycho-sociaux en progression ?
Il est grand temps de remettre du sens dans notre institution et nous ne pouvons que relayer le plan d’urgence proposé par le SNPES PJJ FSU pour une PJJ véritablement au service de l’éducation pour :
→ obtenir des normes véritablement au service de nos missions éducatives et pour l’amélioration de nos conditions de travail
→ reconnaître et revaloriser les personnels de catégorie C, majoritairement féminins
→ permettre aux collègues contractuel.les d’obtenir des droits
→ lutter contre la maltraitance, les techniques de management arbitraire et défendre le droit de tous les personnels
→ imposer un meilleur accompagnement par l’institution des victimes de violence sexuelles et sexistes (VSS)
→ continuer de revendiquer une meilleure rémunération et une plus grande reconnaissance professionnelle salariale pour rendre le service public plus attractif