Nous sollicitons une audience auprès de la Directrice nationale de la PJJ, afin d’avoir une clarification sur les domaines impactés par les restrictions budgétaires à la PJJ. En effet, si la DPJJ a pu expliquer que ces restrictions porteraient uniquement sur les projets immobiliers, ce n’est pas les informations qui nous reviennent de nos sections territoriales.
Dans certaines DIR, par exemple, il est annoncé que des frais de déplacement dans le cadre de formations ne seraient plus pris en charge par l’administration. Lors dune ‘audience dans le cadre du dialogue social sur la formation fin 2023, nous avons démontré que de plus en plus d’agent.es ne s’inscrivent plus en formation, uniquement par manque de temps au vu de leur surcharge de travail, mais aussi en raison du logiciel Chorus Dt qui était peu efficace. La formation est pourtant essentielle pour nos métiers et pour donner de la qualité à nos missions de service public.
Dans d’autres DIR, il est annoncé que des contractuel.les ne seraient pas renouvelés alors que le renouvellement de leur contrat est essentiel au bon fonctionnement des services. Si ces décisions étaient confirmées, c’est l’ensemble des services qui seront en difficulté. N’oublions pas que certaines régions affichent plus de 30% de contractuel.les.
Toutes ces informations sont liées aux restrictions budgétaires annoncées par le gouvernement. Elles restent confidentielles dans certaines régions, et sans explications.
Mais les personnels ne sont pas dupes de ce qui se prépare.
Cette situation catastrophique suscité actuellement Incompréhension et Colère chez les personnels. Entre la volonté affichée de remettre en question les principes essentiels de la Justice des enfants et adolescent.es et les informations ou annonces concernant les budgets et les perspectives de non reconduction de plusieurs contractuel.les, nous prenons conscience que le plan d’urgence que nous défendons pour la PJJ devient désormais incontournable.
Nous invitons les personnels à exiger des clarifications sur les budgets à venir et notamment s’agissant des renouvellements de contrats de nos collègues non titulaires.
Une journée d’action et de mobilisation est prévue le 5 juin à Paris par la FSU pour dénoncer la précarisation de ces emplois.