L’actualité récente a montré combien la désespérance sociale créée par des années de politiques d’austérité produit des divisions dans le pays et nourrit le discours et la montée de l’extrême-droite.

Les décisions de restrictions budgétaires de la DPJJ prises en plein été, ont eu pour conséquences de mettre à mal l’ensemble des services, en mettant fin brutalement, à des contrats de collègues précaires. Ce qui atteste un peu plus de la dégradation du service public d’éducation à la Justice. Les pratiques managériales visant à mettre en concurrence sont un fléau supplémentaire !

Le SNPES-JJ/FSU réaffirme plus que jamais que c’est dans l’intérêt général que les
professionnel.les de la PJJ exercent leur mission, contrairement au gouvernement
démissionnaire et à celui mis en place dans un déni démocratique inouie du président
Macron.

Les inégalités d’accès aux droits créées par l’éloignement des services publics, voire leur destruction dans certains cas, aggravent considérablement toutes les inégalités sociales, délaissant ainsi toute une partie de la population. Ce contexte conforte les organisations syndicales de la Fonction publique, CGT, FSU et Solidaires, dans leurs revendications communes qu’elles expriment depuis des années. Elles considèrent que des réponses à l’urgence sociale doivent être apportées sans plus attendre. Pour assurer de bonnes conditions de travail, pour améliorer partout la qualité du service public rendu, il faut leur donner des moyens.