Vous nous convoquez à un CSA dont l’ordre du jour et les documents ont un goût amer. Trois semaines se sont écoulées depuis les annonces du garde des Sceaux, et depuis, organisations syndicales et administration sont sur le pont, sans qu’aucune question de fond ne soit précisée. À la lecture des documents fournis ce jour, la restructuration et la gestion des personnels sont actées, au moins sur le papier, et un calendrier contraint nous est soumis, ne détaillant que des points d’étape d’organisation. En revanche, aucune date n’est dédiée aux questions éducatives et rien non plus sur ce que seront les fameuses unités judiciaires à priorité éducative.

Des lieux de vie fermés pour adolescent.es sous contrôles judiciaires avec des privations de liberté drastiques ou des foyers éducatifs protecteurs et émancipateurs pour les adolescent.es ? Ou les deux en « même-temps », ce qui n’est pas possible. Les grandes ambitions affichées mériteraient plus de clarté !