Après la forte mobilisation du 14 août, nous devons continuer à nous opposer au plan social. Même si l’administration refuse toujours de chiffrer précisément le nombre de contractuel.les qui seront concerné.es par les non-renouvellements, nous renvoyant à la mission flash diligentée par le ministère de la justice, nous estimons
que cela concernera en moyenne 50 collègues par région. Ce qui pourrait représenter 500 professionnels et professionnelles sous contrat ! C’est du jamais vu à la PJJ ! Sur le fond c’est inacceptable, inadapté et irresponsable. Sur la forme, c’est intolérable. L’annonce faite le 31 juillet en informant les personnels concernés un mois avant la fin de leur contrat que leur poste ne sera pas renouvelé alors que les postes restent vacants, c’est violent, maltraitant et indigne d’une administration de la fonction publique.
Nos 4 organisations syndicales, réunies en intersyndicale depuis le début de la mise en œuvre de ces mesures, ont pris acte de la posture irresponsable de la direction de la PJJ. Obstinée, renfermée sur ses dogmes budgétaires, corsetée par des gestionnaires déconnectés des besoins du service public, la direction de la PJJ n’a pas bougé d’un iota malgré le dégel budgétaire obtenu par l’intersyndicale auprès du cabinet du garde des Sceaux ainsi que la mobilisation du 14 août. Et pourtant, plusieurs services ont été à l’arrêt dans de nombreuses régions, avec l’ensemble des personnels en grève pour manifester leur solidarité envers leurs collègues et pour défendre leur outil de travail. De plus, ce plan social a également fait l’objet d’une intense couverture médiatique. Plusieurs élu.es, députés et sénateurs, voire des édiles municipaux, ont manifesté publiquement leur incompréhension et leur colère.