Le 7 décembre, une journée de mobilisation a rassemblé plus de 50 000 professionnels du secteur social, médico-social et socio-éducatif. Malgré ces mobilisations historiques, le gouvernement n’a même pas daigné recevoir dignement une délégation, envoyant des représentants ne maîtrisant pas le sujet et sans aucune proposition. C’est inacceptable !

DANS LE PUBLIC COMME DANS LE PRIVÉ, LES CONSTATS SONT POURTANT CONNUS :

Dégradation des conditions de travail de l’action sociale et médicosociale, dans le privé et le public : structures en sous-effectif et difficultés de recrutement, qui impactent la santé au travail. Ces phénomènes sont aggravés par la crise sanitaire.

Salaires en-dessous du Smic, salaires non revalorisés à la hauteur de nos diplômes et de nos qualifications : secteur déconsidéré depuis de longues années, absence de reconnaissance tant des qualifications que salariale, exclusion des mesures salariales du Ségur de la santé.

Perte de sens de nos métiers : prédominance des dispositifs normés au détriment de l’accompagnement personnalisé, limite du concept de ‘’société inclusive », inconvénients de la classification des actes (SERAFINPH), mise en concurrence entre acteurs du secteur, sont autant d’éléments qui vont à l’encontre du principe d’accompagnement des plus démunis vers l’émancipation.

Les conséquences sont à l’avenant : souffrance au travail, épuisement professionnel, burn out, dégradation de la qualité des accompagnements des usagers et paupérisation des salariés des secteurs Social, Médico-Social, de la protection de l’enfance, de l’inserton, de la petite enfance et de l’Aide à domicile.

Nos revendications sont claires :

- 183 € pour toutes et tous sans contrepartie,
- pour un rattrapage général de 300 €

- Dégel du point d’indice pour la Fonction Publique

- Augmentation de la valeur du point

- Le maintien et amélioration de toutes nos conventions collectives

- La fin des contrats précaires (intérim, cdd à répétition, contractuels …)

- Un juste financement des structures

- La revalorisation des métiers du social et du médico-social

- Des conditions de formation dignes

- La fin de la marchandisation du travail social pour un grand service public de l’action sociale et médico-sociale

- Un accès universel aux droits fondamentaux pour le public accueilli

Les organisations syndicales CFE-CGC, CGT, FSU, SUD, CNT et FO action sociale ainsi que le groupe « rencontres du travail social en lutte » font un constat unanime : les professionnels du travail social malgré leurs différentes mobilisations, ne sont toujours pas entendus !

Face au mépris des pouvoirs publics, et des organisations patronales, il est indispensable de maintenir la pression et de faire entendre notre voix : Pour cela continuons à développer un rapport de force d’ampleur.

Nos organisations appellent les salariés à se réunir partout en assemblées générales, définir leurs cahiers de revendications, interpeller leurs employeurs…

Poursuivons et amplifions la mobilisation le 1 er février par une journée nationale de grève et de manifestations du social et du médico-social ! Convergeons avec les autres secteurs en lutte le 27 janvier !

Lire l’appel unitaire……http://snpespjj.fsu.fr/wp-content/spip/snpespjj/IMG/pdf/4-t…

Lien vers la carte des rassemblements et des manifestations du 1 février 2022…https://www.google.com/maps/d/viewer?mid=1h90o8htECfTZprqcV4Sn0E6e6A0qv7kY&fbclid=IwAR0z3zFCXHESV5RxTvzbMYWzp8zxWrMd3MQfOSglX2xfXoabaEKOsvIjhGQ&ll=47.29291664632377%2C1.9413852000000227&z=6