Les services de la PJJ sont soumis depuis plusieurs mois aux effets dévastateurs
de la RGPP conjugués à la priorité du 100% pénal imposé par l’AC. Face à cela, de
multiples actions ont été menées dans les régions, des grèves importantes ont eu lieu en
décembre dans le Grand Ouest, dans les Bouches-du-Rhône et en Indre-et-Loire et Loiret-
Cher.
Fin janvier, la CAN du SNPES-PJJ a donc appelé les personnels « à construire une
mobilisation dans la durée et un rapport de force susceptible d’obtenir l’arrêt du
processus de restructurations et de fermetures de postes prévues pour 2010 ».
A partir de cette décision et de la prise en compte du fort mécontentement des
personnels de la PJJ, mais aussi dans la perspective de la journée des professionnels de la
Justice, le Bureau National du SNPES-PJJ a décidé d’appeler à la grève les 9 et 11 mars.
Au-delà de notre implication logique dans la mobilisation Justice, nous avons considéré
qu’un appel sur deux jours la même semaine était en cohérence avec les enjeux à la PJJ.
En effet, la publication de la circulaire CAP met en évidence l’ampleur de la
restructuration des services avec son cortège de suppressions de postes et de
redéploiements qui traduisent le principe de mutualisation des moyens et du 100% pénal.
Les personnels ont exprimé massivement leur rejet de cette orientation pour la PJJ
en étant en grève le 9 mars, le 11 mars et dans certains départements sur les deux
journées. Le nombre de grévistes sur l’une ou l’autre des journées témoigne de la volonté
des personnels de s’opposer tant aux restructurations qu’à leurs conséquences pour les
agents.