Commentaires de la CAP 3 : Contre le droit à géométrie variable de l’administration, la délégation CAP 3 du SNPES-PJJ/FSU se mobilise pour les droits collectifs des professionnel·les!

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Pour cette CAP de non titularisation, nous avons abordé des situations concernant des psychologues et des éducateur·ices stagiaires pour des propositions de prolongations ou de licenciements.

Le SNPES-PJJ/FSU a défendu, autant que possible, leur titularisation. Encore une fois, nous remarquons une posture frileuse du Président de la CAP qui privilégie le plus souvent les avis donnés par l’administration sans tenir compte du contradictoire ou des difficultés de terrain.

Sur l’organisation globale des épreuves finales de la FSE 24-25, les représentant·es de l’ENPJJ, présent·es à la CAP, reconnaissent un certain cafouillage justifié par des difficultés RH. Pour autant, certains propos tenus à l’égard des stagiaires en CAP nous interrogent sur une confusion beaucoup plus institutionnelle. Par exemple, l’utilisation systématique de leurs prénoms, des jugements de valeurs portés sur elles et eux qui interrogent la tenue de leur oral, traduisent pour nous une certaine infantilisation des collègues. Cette asymétrie compromet parfois l’objectivation des situations et la légitimité des revendications individuelles. Dans ce contexte, le rôle de la Section stagiaires du SNPES PJJ/FSU est crucial, en ce qu’elle permet de faire contre-poids par le collectif. Nos liens étroits avec cette section, ont permis à notre délégation de construire une argumentation solide et étayée qui a été clairement payante dans la majorité des dossiers défendus par le SNPES-PJJ/FSU.

Comme évoqué dans notre déclaration liminaire, la CAP a dû traiter de la situation de collègues dont l’ENPJJ avait proposé la prolongation de formation d’un an, au seul motif qu’ielles avaient rendu des mémoires comportant une page en plus ou en moins que la norme autorisée dans le règlement ; et ce, alors que la DPJJ déplore la crise d’attractivité de ses métiers !

Le SNPES-PJJ/FSU dénonce une situation ubuesque et a bataillé avant et pendant la CAP, afin d’obtenir la titularisation des collègues concerné.es ainsi que leur réintégration dans le rang de classement.