Cela fait deux assemblées générales auxquelles les professionnel.le.s de la Protection Judiciaire de la Jeunesse de Seine-Saint-Denis participent en nombre pour exprimer leur ras le bol : en cause, des conditions d’exercice dégradées, des réponses insuffisantes de la part de l’administration et l’ombre des Jeux Olympiques et Paralympiques qui continue à planer au travers de commandes de plus en plus pressantes et déconnectées de la réalité du terrain.
Depuis l’entrée en vigueur du Code de la Justice Pénale des Mineurs le 30 septembre 2021, nous, professionnel.le.s subissons une multiplication des audiences et des « modules » à mettre en œuvre dans des temporalités plus courtes : face à cette augmentation d’activité, l’administration a maintenu une norme de 25 adolescent.e.s à accompagner pour chaque éducateur.ice. Ce faisant, nous avons plus de temps d’audience, moins de temps de présence avec les jeunes : charge à nous de bricoler une prise en charge de qualité.
Lire la suite du communiqué….