Après les multiples boycotts en intersyndicale, d’abord sur le bilan du CJPM, puis sur la question des moyens syndicaux pour l’exercice des mandats électifs, la Directrice nationale de la PJJ a proposé à chaque syndicat une rencontre bilatérale
Nous avons choisi d’aborder cette rencontre par le prisme de notre plan d’urgence pour la PJJ, lequel reprend nos revendications, tant sur le plan des droits des personnel.les que sur celui des missions. Notre objectif est de répondre à l’urgence suivante : Leur redonner du sens avec les moyens adéquats et obtenir une reconnaissance salariale et statutaire à la mesure des tâches qui sont confié.s à l’ensemble des professionnel.les de la Protection Judiciaire de la Jeunesse.
S’agissant des droits des personnels et des revalorisations salariales :
√ Situation des personnels administratifs :
Notre organisation syndicale a porté la situation des personnels administratifs, (qui faut-il le rappeler, constituent un corps majoritairement féminisé), en DIR, DT, et à l’ENPJJ, toujours exclu.es du SEGUR à ce jour.
Les avancées obtenues en octobre dernier pour les AA exerçant leurs missions dans les services, sont à mettre au crédit du combat que notre OS mène à leurs côtés depuis deux ans. Cependant, nous ne nous satisferons pas d’une avancée qui ne profite pas à toutes et tous et qui met en concurrence les professionnel.les d’un même corps et qui n’est pas une revalorisation indiciaire
Pratiquant la philosophie du « c’est mieux que rien » attestant d’un aveu d’impuissance, la DPJJ a évoqué pour seule réponse une hypothétique perspective de travail avec le secrétariat général qui voudrait remettre en place un chantier sur la rémunération des corps communs. Une remise à plat du plan de requalification des agents de catégorie C en B est aussi envisagée afin de pouvoir en faire bénéficier davantage d’agent.e. Le SNPES-PJJ/FSU a lancé une souscription afin de soutenir un recours auprès du conseil d’état en faveur du SEGUR pour toutes et tous ! Il ne s’agit en aucun cas pour nous de cesser le combat tant que nous n’aurons pas obtenu gain de cause. Il ne s’agit en aucun cas pour nous de cesser le combat tant que nous n’aurons pas obtenu gain de cause. Nous avons rappelé que pour les personnels administratifs, la colère et le ressentiment sont toujours aussi marqués.