Une fois n’est pas coutume, nous avons dû dénoncer la méthode utilisée par la DPJJ pour débattre du bilan de la formation. La procédure réglementaire exige que ce bilan soit étudié sous la forme d’un Comité technique central, ce qui permet aux organisations syndicales de soumettre des avis et de faire des amendements au texte. Le choix de la DPJJ de traiter ce sujet en audience comme un sujet lambda et de présenter le dossier pour information et non pour avis, illustre son absence de volonté d’ouvrir un réel dialogue social. « La forme fait remonter le fond« , disait Victor Hugo.
Au vu de l’importance d’un tel sujet, formaliser ce moment aurait été essentiel. En particulier une année après deux réformes importantes qui se voulaient disruptives : la suppression de 6 mois de formation statutaire des éducateurs.trices et la réforme de la formation des directeurs.trices de service. Mais ce n’est pas tout, car l’année a été riche en évènements, entre les séances de formation-information chaotiques autour de la réforme historique du CJPM et celles liées à la gestion (Parcours, Chorus). Pour couronner le tout, l’ENPJJ, et les professionnel.les qui la composent, a été profondément marquée par la crise sanitaire, aux conséquences majeures pour les formations, notamment l’avènement des formations en distantiel, et, surtout, par le décès d’une jeune éducatrice stagiaire en formation, pour qui nous avons exprimé une pensée en ouverture de séance. C’est dans un tel contexte que les absences conjuguées de la directrice de la PJJ, du directeur adjoint et de la DRH ont été particulièrement choquants. Certains symboles sont dévastateurs.
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