La délégation du SNPES-PJJ/FSU a décidé de ne pas siéger à ce CTC, d’une part parce qu’il portait sur la création d’une réserve de retraité.e.s et de bénévoles citoyen.ne.s à la PJJ et d’autre part, en raison des incertitudes concernant l’extension des revalorisations obtenues par les travailleuses et travailleurs sociaux aux professionnel.le.s de la PJJ.
Nous vous transmettons notre déclaration pré-liminaire.
Le CTC n’a pas été ouvert puisque trois autres organisations syndicales (CGT PJJ, UNSA, CFDT) ont également boycotté.
La Directrice de la PJJ, outrée par nos interpellations respectives, a affirmé que la PJJ était, « évidemment », concernée par ces revalorisations, à partir du communiqué de presse du 1er ministre et de l’assemblée des départements de France du 18 février, à l’issue de la conférence des métiers de l’accompagnement social et médico-social. La DPJJ nous a cité expressément un extrait de ce communiqué de presse qui constitue, selon elle, la preuve que nous sommes concernés : « Ces revalorisations concernent les personnels sous statut de la fonction publique exerçant des métiers de la filière socio-éducative (environ 30 000 ETP). L’Etat et la sécurité sociale d’un côté et les départements de l’autre, prendront la part qui leur revient au titre des structures qu’ils financent. »
Les négociations auront lieu par branches de métiers et au Ministère, par directions.
Le SNPES-PJJ/FSU restera particulièrement vigilant à ce que ces négociations s’ouvrent rapidement et qu’elles ne soient pas en deçà de ce qui a été acquis dans le cadre du « Ségur de la Santé ».
Dans cet objectif, il est essentiel de maintenir la pression lors des journées de mobilisation et de grève, notamment le 8 et le 17 mars prochain.
Le Secrétariat National
Lire notre déclaration liminaire……http://snpespjj.fsu.fr/wp-content/spip/snpespjj/IMG/pdf/dec…