Comme chaque année, la campagne d’évaluation des personnels de la PJJ se termine dans la douleur, avec son lot de conséquences individuelles et collectives dans les équipes. Depuis près de dix ans, l’évaluation « nouvelle formule » fait des dégâts que nous n’avons cessé de dénoncer : dérives managériales, casse des collectifs de travail et de la solidarité, mise en concurrence des agents et méritocratie, isolement des agents face à la hiérarchie …

Alors que nous venons de vivre une année particulièrement difficile, tant sur le plan professionnel qu’humain, dans un contexte de pandémie et de restrictions des libertés individuelles, nous aurions pu imaginer une certaine forme de reconnaissance de l’administration à l’égard des agents qui, partout et malgré les entraves liées à la crise sanitaire, ont multiplié les efforts pour garantir la continuité de l’intervention éducative pour les jeunes et leurs familles. Au contraire, dès la fin de la toute première phase de confinement, notre administration a continué à attendre des agents qu’ils fournissent un travail identique, faisant fi des nombreuses difficultés rencontrées dans la suite de l’année 2020.

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