Ce CTC se tient au lendemain du 1er mai, journée internationale des travailleurs et des travailleuses. Plus de 150000 manifestant.e.s sont descendu.e.s dans la rue dans toute France, dans le contexte particulier de la pandémie de covid-19, pour réclamer plus de justice sociale, notamment à l’appel de certaines organisations syndicales, telles la CGT, Solidaires et la FSU.

Sur ce point, le SNPES-PJJ/FSU tient à dénoncer le déploiement disproportionné des forces de polices, lourdement armées, dans plusieurs grandes villes, qui n’hésitent pas à faire un usage excessif de jet de gaz lacrymogène, de bousculades, voir de coups malgré les cortèges majoritairement bon enfants et familiaux.

C’est le droit de manifester qui est ici entravé. Parallèlement, nous tenons à affirmer notre indignation la plus totale envers les insultes homophobes, sexistes, racistes et les violences exercées à l’encontre des militant.e.s de la CGT, survenues au moment de la dislocation de la manifestation parisienne Place de la Nation et apporter notre soutien et notre solidarité à l’égard des 21 bléssé.e.s, dont 4 graves qui en ont pâti.

À travers ces exactions, c’est le monde du travail qui se trouve menacé et l’immobilisme des représentants de l’ordre public, s’il est avéré, les en rend gravement complices.

D’une façon générale, en poursuivant leur politique libérale et répressive, en détruisant les acquis sociaux et les solidarités, en creusant les inégalités sociales, les gouvernements successifs participent aux clivages sociétaux et à la montée de la haine et des idées, propos et actes réactionnaires.

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