Monsieur le DIR Sud-Est,

Le contexte dans lequel se déroule ce CTIR (Comité technique interrégional) est particulièrement anxiogène. Dans quelques jours se tiendra le premier tour des élections présidentielles, dans un climat de tensions extrêmes générées par la guerre menée par la Russie à l’Ukraine et par la montée des idées d’extrême-droite. Le SNPES PJJ FSU veut marquer sa solidarité avec le peuple résistant d’Ukraine et les
opposant.es de Russie. Nous continuerons à nous battre contre ces idées d’extrême droite qui sont le terreau des conflits meurtriers.

Nous sommes convoqués ce jour pour un CTIR portant sur la COG (Convention d’orientation et de gestion).

Malgré nos différentes interpellations nous déplorons encore une fois que l’ordre du jour de ce CTIR) soit proposé « pour information ». Ce n’est pas notre conception du dialogue social.

Les CTIR sont des instances de consultation et de validation pas des chambres d’enregistrement. Vous semblez déjà entériner la disparition prochaine des CAP mobilité, des CTIR, des CT, des CHSCT, fondue en une instance fatras, les futurs CSA (Comité social d’administration). Par ailleurs, à la lecture du document principal de cette instance, la COG, on se demande bien quelles sont réellement vos marges de
manœuvre dans cette institution caporalisée à outrance ?

Cette COG vient renforcer le renversement de paradigme au sein de notre administration avec une primauté du répressif sur l’éducatif : CJPM, bloc-peines, partenariat avec l’armée. La création de 3 nouveaux CEF dans notre interégion est également dans la droite ligne de cette idéologie sécuritaire développée par les
précédents gouvernements et que vous appliquez avec la plus grande minutie.

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