Déclaration liminaire au Comité Technique Ministériel du 30 octobre 2018
Hier, 29 octobre, le plus grand pays d’Amérique Latine a élu un candidat de l’extrême droite. Jair Borsolano, nostalgique du régime de la dictature militaire, ultralibéral, raciste, paranoïaque, homophobe et misogyne, accède donc à la présidence du Brésil.
Alors que l’Europe est confrontée à une vague réactionnaire qui se répand sur le continent, de l’Italie à la Hongrie, en passant par l’Autriche et la Pologne, sans oublier l’Allemagne, les résultats des prochaines élections de mai 2019 risquent de renforcer le poids électoral de l’extrême droite au Parlement européen et de conduire une partie des droites à rechercher leur alliance. La politique mise en oeuvre depuis 18 mois en France par Emmanuel Macron et son gouvernement ne servira hélas pas de rempart à cette montée de l’extrême droite. Mettre d’emblée l’immigration au coeur du débat européen comme vient de le faire le Président de la République n’apaisera pas une campagne électorale dont le coup d’envoi est donné ;
campagne qui s’annonce rude, surfant sur les peurs et les angoisses.
Pour la FSU Justice, les services publics sont garants d’égalité entre les territoires et les citoyen-nes et générateur de richesse par les services qu’ils apportent à la population, notamment la plus précarisée.
A ce titre, nous dénonçons les dernières déclarations du premier ministre et du ministre de l’action et des comptes publics concernant l’avenir de la Fonction Publique et du statut des fonctionnaire, la « généralisation du contrat », la suppression de postes ou les incitations au départ ne feront qu’affaiblir la notion même d’un service public pour le plus grand nombre.
Lire la déclaration liminaire….http://snpespjj.fsu.fr/wp-content/spip/snpespjj/IMG/pdf/dec…