La semaine dernière, les députés ont adopté le projet de loi de prorogation de l’état d’urgence jusqu’au 1er juin 2021. Une nouvelle fois, ce régime d’exception, qui l’est de moins en moins, permet notamment des restrictions de déplacements, voire de confinement de la population. Par cette décision, le gouvernement et les parlementaires estiment la situation sanitaire du pays comme grave, voire critique. Par ailleurs, les députés examinent en première lecture, depuis le 1er février, le projet de loi « confortant le respect des principes de la République », qui, de fait cible essentiellement la religion musulmane et génère une confusion avec des actes violents. Cet examen du projet de loi se fait dans un temps législatif programmé qui limite ainsi les possibilités d’interventions donc de débats. Ce calendrier politique ne permet pas aujourd’hui au gouvernement d’entendre d’autres sujets de fond qui traversent la société, exacerbées par la crise sanitaire, comme la grande précarité et la détresse de la jeunesse. En refusant d’accorder le RSA au moins de 25 ans, le gouvernement rejoint le patron du MEDEF qui l’a qualifié d’assistanat et gage ainsi fortement l’avenir de notre société.

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