Déclaration liminaire pour le CSA PJJ national concernant les placements sous surveillance électronique et les dispositions de la loi Attal.

Nos pensées sont bien évidemment tournées vers la famille Kessaci, ainsi que vers tous.tes celleux qui vivent des drames en lien avec la précarité, l’injustice et l’abandon par l’État de ses missions éducatives et protectrices. Depuis plusieurs décennies, notamment depuis les années 2000, les gouvernements qui se sont succédés ont détricoté ce qui faisait de la France un « État providence », construit en contradiction à « l’État gendarme ». Les différentes lois de protection et de solidarité sociales, mises en place de manière significative après la Deuxième Guerre mondiale, ont été modifiées pour tendre vers l’individualisme, afin de se conformer au modèle américain. La justice des enfants suit le même chemin, et malgré les différentes mesures répressives censées faire diminuer la délinquance juvénile, les gouvernements successifs depuis les années 80 ne cessent d’expliquer que cette dernière s’aggrave, ce qui devrait donc prouver que la répression est bel et bien inefficace.