Au lendemain de l’acte XXIII du mouvement des gilets jaunes, révolte sociale exprimant un fort mécontentement d’une partie de la population, le gouvernement avance dans son programme ultralibéral et attaque sans relâche les droits des salarié.e.s, les services publics et les droits fondamentaux. Suite au « Grand débat », la majorité s’entête à réformer sans apporter de réponses politiques, sociales et écologiques justes, en lien avec les revendications légitimes de la population. Les propositions d’action du gouvernement n’ont et n’auront aucun effet pour lutter contre les privilèges des plus riches et continueront de s’attaquer aux acquis sociaux.
Le 1er mai, journée internationale pour les droits des travailleurs et des travailleuses, doit s’inscrire dans une mobilisation qui poursuit et amplifie les mobilisations en cours afin de lutter pour le renforcement des droits sociaux et des libertés publiques et contre toute restriction du droit à manifester, à s’exprimer et à s’organiser. Aujourd’hui avec l’arrestation et la garde à vue de plusieurs journalistes, c’est la liberté de la presse qui est également menacée.
Le plan RH et la mise en place de la circulaire RIFSEEP (corps communs et spécifiques) que vous nous présentez aujourd’hui s’inscrivent pleinement dans la réforme de la Fonction Publique et participe à son démantèlement (politique managériale autoritaire et désastreuse, évolution des carrières au mérite et à la façon de servir, suppression des CHSCT et des CAP, généralisation des recours aux contractuel.le.s à tous les niveaux pour créer un nouveau type de contrat de travail à durée déterminée…). Face à ces attaques, tous les syndicats de la fonction publique (FSU, CGT, UNSA, Autonomes, Solidaires, CGC et CFTC…) appellent à une journée d’action et de grève unitaire le jeudi 9 mai 2019.
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