Milieu ouvert, adaptabilité, « radicalisation » et sécurisation des locaux

Tout ça pour ça !

Des propositions insuffisantes et parfois même dangereuses…

La situation des migrants, hommes, femmes, enfants, fuyant les guerres et la misère continue d’être extrêmement préoccupante. La France est loin d’être exemplaire dans leur accueil en raison d’une absence de politique d’immigration respectueuse des personnes et conforme aux Droits de l’Homme.

Si le « délit de solidarité » a été supprimé en 2012, il reste présent dans le CESEDA (Code de l’Entrée et du Séjour des Étrangers et du Droit d’Asile). Sur cette base, les procès se multiplient. Le SNPES-PJJ avec la FSU défend et soutient toutes les personnes mises en cause pour avoir apporté de l’aide à des personnes en situation de détresse.

Parallèlement, et ce n’est pas sans lien, le SNPES-PJJ/FSU se déclare solidaire de l’éducatrice de la Sauvegarde de la Haute Marne, déléguée du personnel, menacée de licenciement en raison de sa dénonciation des conditions d’accueil des mineurs isolés étrangers et du suicide d’un jeune mineur malien. La DPJJ, direction du Ministère de la Justice, qui coordonne le dispositif national de mise à l’abri, d’évaluation et d’orientation des mineurs non accompagnés, a une place importante dans le dispositif de protection de l’enfance. A ce titre, elle doit dénoncer fermement les procédures dérogatoires de prises en charge de ces adolescent-e-s. Elle doit réaffirmer l’absolue nécessité pour ces jeunes d’être accompagnés comme tous les autres enfants, dans le cadre de la protection de l’enfance. En cela, le changement de terme de mineurs isolés étrangers en mineurs non accompagnés n’est pas anodin : en supprimant le terme étrangers, l’accusation de discrimination à l’égard d’enfants en raison de leur origine ne peut y être opposée. Nous dénonçons le traitement pénal expéditif et particulièrement répressif à l’égard de ces mineurs.

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