Depuis le premier jour de mobilisation du 19 janvier dernier, à chaque journée d’action interprofessionnelle, c’est plus d’un million de manifestant.e.s du secteur public, comme du privé, qui expriment leur opposition à la réforme gouvernementale des retraites injuste et brutale. Plus de 90% des salarié.e.s se disent totalement opposé.e.s au choix du gouvernement de reculer l’âge de départ à la retraite à 64 ans. Dans toute la France, les rassemblements et les manifestations ont atteint des niveaux massifs. Ainsi, la mobilisation du 7 mars a été un véritable succès contestataire.
Ces mobilisations sont la démonstration de la colère de la population après des mois d’inflation brutale des prix, de régression des salaires et de l’inaction de l’exécutif en matière de pouvoir d’achat.
Le gouvernement n’est pas sourd mais cynique. Les uns après les autres, leurs arguments tombent :
Non, l’âge de recul de la retraite n’a pas pour but de sauver le système par répartition. Il a pour objectif de ne pas revenir sur les exonérations de cotisation sociale dans le secteur privé pour garantir les dividendes des actionnaires. Il en va de même dans le secteur public, la politique salariale de prime, vient se substituer à une revalorisation des grilles indiciaires et par la même des cotisations sociales pour financer les caisses de retraites.
La réforme des retraites est « une réforme de gauche » selon Olivier DUSSOPT, grâce à la garantie d’une retraite minimale à 1200€ pour les salariés ayant leurs 43 années de cotisation au SMIC. Ignore-t-il que pour les personnes ayant les plus bas salaires, leur carrière sont marquées du sceau de la précarité ? Devons-nous en rire ou en pleurer ?
A la PJJ, certains territoires ont atteint des chiffres records de grévistes et des services ont été en grève à 100 %. La réalité du projet de réforme des retraites Bornes/Macron est de nous faire toujours travailler plus pour gagner moins.
Le SNPES-PJJ-FSU IDF/OM continue d’affirmer que cette réforme va impacter de nombreu.se.s professionnel.le.s qui vont être pénalisées d’avoir fait le choix de faire des études, d’avoir des enfants, de travailler à temps partiel. Elles et ils auront le choix de travailler jusqu’à 70 ans, de vivre dans la misère, ou de dépendre de leur conjoint. Devons-nous vous rappeler que ces collègues sont surtout des femmes ?
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