Nous siégeons ce jour dans un contexte politique inédit et très préoccupant pour la démocratie et nos services publics. Le discours est marqué par l’austérité budgétaire qui ne laisse que peu de place pour garantir les besoins essentiels pour les services publics. Dans le même temps, les budgets de l’intérieur et de la défense connaissent des records historiques. L’éducation, la Justice, la santé, la transition écologique sont pourtant des secteurs déjà mal en point. Nous ne pouvons que nous inquiéter aujourd’hui des débats parlementaires actuels qui risquent de poursuivre une politique qui sert avant tout les puissants de ce pays et les actionnaires, alors que les plans sociaux dans le privé vont crescendo. Voilà le résultat d’une politique pourtant dénoncée et remise en cause par le vote populaire. Vote qui a purement et simplement été méprisé.