Ce CTM du ministère de la Justice s’ouvre dans une conjoncture de plus en plus compliquée pour la protection des libertés publiques et le maintien de l’État de droit. Encore une fois, le premier ministre annonce le renouvellement de l’état d’urgence jusqu’aux élections présidentielles. Nous le répétons, cet état d’exception, qui perdure depuis plus d’un an, confère des pouvoirs exorbitants à l’autorité administrative sans protection préalable du juge judiciaire : assignations à résidence, perquisitions, limitation des manifestations et rassemblements….

La FSU « justice » dénonce la militarisation accrue de l’espace public, la multiplicité des contrôles d’identité et au faciès. Elle réaffirme que l’état d’urgence contribue à stigmatiser encore davantage une partie de la population et exacerbe les tensions dans un contexte pré électoral déjà très axé sur les questions de sécurité.

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