Le contexte économique et social est marqué par l’aggravation des inégalités, entre les « supers-profits » des grandes entreprises d’un côté et l’inflation galopante de l’autre. Le refus du pouvoir de révision de sa politique fiscale injuste comme de tout mécanisme d’indexation des salaires sur l’évolution des prix revient à appauvrir le monde du travail. La réforme des retraites annoncée s’inscrit dans la même logique de régression des solidarités collectives et d’une volonté de baisse des dépenses publiques. Déjà présente lors des journées interprofessionnelles des 29 septembre et 18 octobre en faveur des revenus du travail, la FSU se mobilisera fortement durant les prochaines semaines contre cette réforme.
La FSU rappelle sa revendication d’une hausse du point d’indice pour les agents du service public à la hauteur des pertes accumulées.
L’inaction climatique du gouvernement face à l’urgence est un autre marqueur fort de la période. Pour la FSU, l’administration – et ici le ministère de la Justice – se doit d’être porteuse d’un véritable projet pour lutter contre le changement climatique et montrer l’exemple, notamment en matière d’audit énergétique de son parc immobilier et de rénovation de ce dernier à la hauteur des enjeux climatiques
C’est dans la même perspective de justice sociale que s’inscrit le combat pour la défense de l’enseignement professionnel scolaire et public que mène l’ensemble de la FSU en s’opposant à la transformation des lycées professionnels sur le modèle de l’apprentissage. C’est au sein de ce secteur de l’Education nationale que nombre de jeunes confiés à la PJJ poursuivent leur formation et il nous semble essentiel de préserver une formation professionnelle initiale qualifiante, diplômante et émancipatrice.
L’ensemble des services publics sont malmenés. Le ministère de la Justice n’est pas épargné, malgré les alertes répétées sur l’état de saturation de l’ensemble du système judiciaire. Certes, le budget présenté est une nouvelle fois en augmentation, mais il est très loin de rattraper le retard accumulé depuis plusieurs décennies et consacre de nouveau des sommes substantielles aux lieux privatifs de liberté (centres fermés pour mineur.e.s, nouvelles places de prison pour les majeur.e.s).
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