Nous nous réjouissons que les projets ISEMA et lieu de vie et d’accueil semblent prendre forme mais nous déplorons avec force les conditions de travail dans les unités existantes.
L’UEMO d’Antibes subit un certain nombre d’incuries qui complexifient le travail. Entre autres, les conditions minimales de sécurité ne sont pas garanties. Faudra-t-il un drame pour bénéficier des normes de sécurité adéquates à l’accueil du public. L’aménagement des locaux n’a toujours pas été réalisé au bout de 2 mois. Au vu de l’augmentation des mesures, il y a urgence au niveau de la pérennisation des postes de contractuels en titulaires.
Le QM de Grasse manque de personnel. Les locaux sont exigus donc non favorables au travail. Les jeunes incarcérés souffrent de plus en plus de troubles psychiatriques alors que le lien avec le secteur médical est quasi inexistant. Les mesures de sécurité ne sont pas suivies. Les traitements médicamenteux continuent à être donné pour la journée entière, favorisant ainsi les suicides.
La restructuration du STEMO de Nice, non pensée en amont, oblige des agents à changer d’affectation sans leur consentement ou imposer par leur direction. Nous soutenons le nouveau découpage de la sectorisation pour rendre plus égalitaire le nombre de suivi par unité et rapprocher l’usager du professionnel mais nous exigeons des concertations avec les agents.