Cette première CAP n°3 s’ouvre dans un contexte très sensible socialement où le peuple, bien plus largement que les organisations syndicales, dénonce dans la rue son opposition à une réforme des retraites totalement inutile et injuste. Après des semaines de dénonciations pacifiques, l’utilisation du 49-3 est venue conclure un simulacre de processus démocratique et parlementaire. En écho à ce passage en force et à la surdité présentielle, un sentiment de mépris et de colère a enflammé les cortèges, faisant ressurgir le vieux spectre des répressions policières violentes. Si le « petit peuple » n’arrive pas à comprendre l’intérêt de cette réforme, les coups de matraques l’y aideront certainement. Pour autant le gouvernement reste convaincu d’avoir respecté le processus démocratique et d’être à l’écoute de ses concitoyen.ne.s.
A la PJJ, de la même façon, les audiences syndicales se multiplient mais le dialogue social reste plus que jamais de façade. Les consultations sur le fond sont rares et les propositions des OS sont trop souvent ignorées.
Votre gestion de cette CAP est l’illustration parfaite du faux-semblant que nous dénonçons. En première instance nous avons boycotté.e.s la CAP du 30 mars.
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