Ce jour a lieu la CCP dans un contexte où le gouvernement met en place son idéologie néolibérale avec la loi de transformation de la fonction publique, constituant le réacteur de son application à détruire ses fondements ainsi que le statut des fonctionnaires.
En déclinaison, la Ministre de la Justice balaie d’un revers de main la représentation syndicale issue des élections professionnelles en modifiant les conditions et l’organisation des mobilités pour les agents de la Protection Judiciaire de la Jeunesse. La loi de transformation de la fonction publique met fin au principe général des recrutements par concours et généralise le recours aux contrats précaires des agents non titulaires. De plus, elle instaure l’évolution des carrières et des rémunérations individualisées au mérite à discrétion des supérieur.e.s hiérarchiques.
De plus la disparition des CAP de mobilité des titulaires par un système de recrutement « au fil de l’eau » entraînera un recours accru aux contractuel.l.es sur des périodes de plus en plus courtes. C’est faire fi de la nécessité impérieuse de la construction dans le temps de la relation éducative. Ce choix illustre la volonté dogmatique du gouvernement de privatiser les périmètres de l’action publique comme c’est déjà le cas au ministère de la justice (plate forme numérique sur le règlement des litiges, mise en place de l’Agence Nationale du TIG, etc.).
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