En cette période de contexte électoral brûlant, les récents faits médiatisés de violences policières sont venus mettre en lumière l’inégalité de traitement des dionysiens dans leur rapport aux institutions et à la société. Alors qu’en toile de fond, les délinquants dits en col blanc, des politiciens semblent être intouchables face à la justice, quelle crédibilité reste-t-il aux institutions de l’état, lorsque les inégalités territoriales, sociales semblent être à ce point entérinées et acceptées ? Nous dénonçons qu’ une fois de plus dans l’affaire de Théo, comme dans celle d’Adama Traoré, le Parquet et les services de police cachent et/ou minimisent les éléments de vérité tangibles, ce qui ne peut qu’attiser le sentiment d’injustice, de colère et d’indignation, dont celui de la jeunesse des quartiers populaires, victime quotidiennement et dans l’indifférence générale des contrôles au faciès à répétition, des humiliations et des violences policières. Comment peut on réagir lorsque les réponses judiciaires ne sont pas les mêmes pour tous ? Ces récents événements viennent confirmer l’existence d’une justice de classe.

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