La rentrée de septembre est marquée par la poursuite de la crise sanitaire liée au covid 19 ; crise qui met en évidence les carences du système capitaliste libéral, notamment au regard de la politique de santé publique menée au détriment des agents et des usagers. En parallèle la fonction publique subit une vague ultra-libérale qui s’attaque aux fondements de son statut et généralise la précarité (rupture conventionnelle, recours massif aux contractuels…).

La loi de transformation de la fonction publique supprime notamment le principe de la représentation des personnels dans les instances paritaires et instaure, comme le démontre les premières mobilités, un système opaque et arbitraire. L’instance de dialogue social qui permettait de garantir les droits collectifs en opposition à l’intérêt individuel prôné par l’administration est supprimée. Cette loi instaure, entre autre, un système basé sur le mérite, la mise en concurrence des personnels, et la valorisation de la « manière de servir », tentant, par là même, d’asservir les professionnels.

Formellement opposé.e.s au démantèlement des fondements de la fonction publique, nous exigeons le rétablissement du barème comme critère principal pour la mobilité de l’ensemble des corps.

LIRE LA SUITE…http://snpespjj.fsu.fr/wp-content/spip/snpespjj/IMG/pdf/d_pr…