Madame la présidente,
Tenir un CSA-FS en ce moment pourrait relever de la provocation : le « nouveau » gouvernement, copie conforme du précédent, et pour finir toujours démissionnaire, ne proposera aucune solution alternative à l’austérité et à la casse des services publics. Ne parlons pas de la santé des travailleurs et travailleuses, puisque le nombre de jours de carence a augmenté en cas d’arrêt maladie et le salaire des fonctionnaires est diminué de 10% depuis le décret du 27 juin 2024. Cette mesure qui impacte violemment la rémunération des personnels malades a un retentissement particulier en outre-mer, puisqu’elle rogne également le montant de la prime «vie chère». La précarisation des professionnel.les déjà fragilisé.es par le décrochement de leurs rémunérations vis-à-vis du coût de la vie va s’accentuer ! Nous exigeons la suppression de cette injustice ! Être malade ne peut pas être sanctionné.
Concernant les conditions de travail et les risques encourus par les professionnel.les de la PJJ, le SNPESPJJ/FSU n’a eu de cesse d’alerter l’administration, à tous les échelons.
Sur la question des locaux : la situation du STEMO Est du Val d’Oise est la dernière illustration en date, et pas des moindres (voir tract en date du 1er octobre) ! La section du 95 a écrit au sujet de ces locaux insalubres à plusieurs reprises, a interpellé la DT95 puis la DIR-IDF, pour qu’au final, le déménagement prévu depuis plusieurs années ne soit pas possible, faute d’autorisation de la mairie.
Dans le Grand Nord également, la situation immobilière est catastrophique. Les suspensions d’activités associées à une gestion calamiteuse des travaux permettent au DIR de gérer le manque de professionnel.les grâce au nombre de postes laissés vacants et aux renforts non octroyés. Nombre de professionnel.les se retrouvent alors missionné.es, et finalement, on ne sait plus qui exerce où, ni dans quelles conditions ? Le scandale est éloquent : l’administration gère la pénurie qu’elle a elle-même créée !



