Ce CTC se tient entre les deux tours de l’élection présidentielle. C’est la 3e fois qu’un parti d’extrême-droite, tel que le « rassemblement national » accède au second tour, à chaque fois plus enorgueilli de ses suffrages supplémentaires. Pour le SNPES-PJJ/FSU, ce parti n’est pas un parti comme les autres. Il représente un réel danger pour la démocratie, notamment par le programme réactionnaire, rétrograde, raciste et sexiste qu’il porte intrinsèquement. C’est une menace profonde pour les jeunes et les familles que nous accompagnons au quotidien, et d’une façon générale, pour les étranger.ère.s, dont les travailleurs et travailleuses sans papier, les migrant.e.s fuyant les zones de conflit ou la misère, les femmes, les personnes LGBTQI+, les minorités…
C’est pourquoi, nous appelons l’ensemble des professionnel.le.s de la PJJ à empêcher par les urnes son arrivée au pouvoir !
Pour autant, il est essentiel de rappeler que pour le SNPES-PJJ/FSU, les premiers responsables de cette situation sont celles et ceux qui nous gouvernent. Les politiques ultra-libérales et répressives mises en œuvre participent à la propagation et la banalisation des idées nauséabondes portées par l’extrême-droite qui en viennent même à irriguer les sphères de l’État de façon systémique.
Ces politiques creusent les écarts entre les classes sociales, excluent, divisent, violentent, tuent parfois et font croître le ressentiment de millions de gens qui vivent au quotidien l’indifférence, le mépris, l’humiliation de la classe dirigeante. Elles ne répondent pas aux urgences sociales et écologiques actuelles mais à une idéologie basée sur le productivisme, la consommation, le profit et l’individualisme. Elles démantèlent les services publics, remettent en cause les principes de solidarité active et les conquis sociaux, appauvrissent culturellement et intellectuellement une partie de la société, et participent pleinement à la destruction de la planète. Plutôt que de se remettre en question, les gouvernements successifs et les grands médias qui les soutiennent instrumentalisent le désespoir et les peurs en désignant des ennemis intérieurs et extérieurs qui justifient à leurs yeux les lois sécuritaires et liberticides, le contrôle des populations et la répression policière à outrance.
Ainsi, si nous sommes parfaitement conscient.e.s qu’il existe une différence catégorique entre les deux candidat.e.s présent.e.s au 2nd tour, le président actuel doit entendre qu’au-delà du jeu démocratique que sont censées représenter les urnes, son éventuelle réélection ne sera pas un blanc-seing à la poursuite de son programme, sauf à générer l’irréparable aux échéances suivantes.
Le premier tour de ces élections a parallèlement démontré qu’il existe aussi des forces de progrès social en capacité de rassembler une partie de la population, en particulier la jeunesse et les quartiers populaires, redonnant espoir dans la capacité du mouvement social à construire le rapport de forces nécessaire.
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