Alors que le ministre de l’éducation ose penser que la maîtrise des cours en visio est un nouvel acquis de la période du confinement pour les professeur.e.s, nous sommes alerté.e.s par la même volonté de la DPJJ de considérer que les pis-aller de l’accompagnement éducatif et clinique pensés pour la période de confinement pourraient devenir la norme de nos nouvelles interventions.

Les professionnel.le.s de la PJJ ont dû s’adapter rapidement à un confinement qui a, de façon brutale, désorganisé les collectifs de travail et le sens de l’intervention éducative. Le placement s’est recentré sur sa dimension protectrice en accueillant prioritairement les adolescent.e.s sans ressources familiales ou en danger dans leurs familles. Une nouvelle fois encore, l’insertion a été le plus souvent considérée comme une mission non prioritaire pour laquelle les professionnel.le.s pouvaient interrompre du jour au lendemain leur intervention auprès des jeunes. Le milieu ouvert a reçu la consigne d’accompagner les jeunes et leurs familles à distance, par téléphone.

Dans tous les cas, les collectifs de travail ont été mis à mal et chacun.e d’entre nous a dû gérer, dans un premier temps seul.e, une nouvelle pratique à inventer sans pouvoir s’appuyer sur une réflexion commune.

Lire la suite….http://snpespjj.fsu.fr/wp-content/spip/snpespjj/IMG/pdf/tra…