Pour la deuxième fois en quelques mois, la France est placée sous un régime d’état d’urgence sanitaire qui conduit à des mesures privatives ou restrictives de libertés ou de droits, sans que le gouvernement n’en ait tiré les conséquences en matière de santé publique, notamment par l’ouverture d’hôpitaux et de lits, la revalorisation salariale du personnel de santé… Ce climat anxiogène est utilisé par le gouvernement pour faire passer des mesures et des décisions sans réel débat démocratique. Cette pression maintient la population dans l’angoisse et l’inquiétude. Parallèlement, bien loin de prendre les mesures qui s’imposent envers les personnes les plus précarisées pour tenter d’endiguer la crise économique de grande envergure qui s’annonce, ce même gouvernement poursuit sa politique libérale de casse des services publics, de remise en question des acquis sociaux et de niches fiscales. Bien pire, l’instrumentalisation des événements dramatiques, telle l’attaque des anciens locaux de Charlie Hebdo ou la mort par décapitation de Samuel PATY, professeur d’histoire-géographie. Le gouvernement cherche à cliver et à diviser la population par des propos stigmatisants une partie de la population qu’il accuse de communautarisme. Le pouvoir politique continue d’affaiblir les libertés individuelles et collectives par le biais de projets de loi tel celui sur « le séparatisme » ou celui sur « la sécurité globale ».

Au sein du ministère de la Justice, comme nous l’avons déjà dénoncé, les grandes manœuvres se poursuivent. Les Comités Techniques, à tous niveaux, se multiplient, depuis les derniers mois. Cette multiplication d’instances et de réunions de travail afférentes n’offrent pas pour autant la garantie d’un dialogue social réel et efficient. L’écoute vis-à-vis des Organisations Syndicales n’est que de façade et leurs revendications souvent balayées d’un revers de la main.

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