Lors de l’adoption à marche forcée du Code de la Justice Pénale des Mineur.es, le gouvernement et l’administration avaient défendu ce texte en prétendant qu’il permettrait de diminuer l’incarcération des mineur.es et notamment le nombre de jeunes placé.es en détention provisoire.

Deux ans après la mise en oeuvre de la réforme, l’administration, dans une autosatisfaction éhontée, avait présenté un bilan si mensonger et éloigné des réalités de terrain que l’ensemble des
organisations syndicales avait quitté la salle ! Concernant l’incarcération des mineur.es, le ministère de la justice persiste dans son entêtement à défendre l’indéfendable et a annoncé en fin d’année 2023 que l’objectif d’une baisse significative du nombre de jeune en détention aurait été atteint, puisque passé sous la barre des 700 adolescent.es depuis l’application du CJPM.